des marchandises, soit dans les cours des effets publics, soit dans l’importance de ces effets ou dans l’activité productrice, on voit s’y superposer des oscillations parfois concordantes et à ce titre capables d’agir fortement sur les conditions de l’existence.[1]
Au siècle dernier dominaient les théories mécanistes. Les faits économiques élémentaires, les impulsions qui leur donnent naissance semblaient analogues à ces particules de la matière inanimée dont les mouvements indépendants et désordonnés soumis au principe d’égalité entre l’action et la réaction, s’orientent sous l’effet d’actions extérieures, relevant du même principe. Maintenant on est amené à considérer les relations qui déterminent le mouvement économique comme plutôt analogues à celles qui interviennent dans le monde organique, végétal ou animal. Ici les parties composantes sont étroitement liées, de plus les actions extérieures jouent simplement le rôle d’excitants, les réactions étant autonomes et capables de rester en deçà ou d’aller au delà des excitations.
Par suite on distingue dans les mouvements économiques ce qui tient à la structure, à l’organisation de l’économie, et ce qui tient aux changements de formes oscillatoires, étendues à quelques années, ce que l’on peut désigner sous le nom de cycle d’affaires (business cycle) ou cycles commerciaux comme les appelait Juglar.
« La spéculation sur matière est une science. »[2]
À longue échéance, la bourse est inexorablement logique et les tendances annuelles ne peuvent être modifiées ni par des artifices, ni par des truquages grossiers, ni même par des mesures restrictives troublant les règles du jeu. Les campagnes de presse, les articles tendan-