je suis parti ce matin et celui qui vient derrière profitera du péril que j’écarte ou des embûches que je signale.
» La vie est belle parce que la lutte est belle : non
pas la lutte ensanglantée, fruit de la tyrannie et des passions
mauvaises, celle qu’entretiennent l’ignorance et la
routine, mais la sainte lutte des âmes cherchant la vérité,
la lumière et la justice. » (Pierre de Coubertin.)
Quand rien de ce qui est généreux ne vous fut étranger,
quand nulle parole de cristal prononcée à travers les
siècles ne tombe sur votre cœur sans y fleurir en corolles
infinies, quand l’être tout entier ne fut qu’une seule
aspiration à s’élever et s’élever toujours dans un sentiment
plus exaltant de soi-même, vers le plus haut développement
humain, à envahir toujours davantage dans
la pensée et dans la connaissance, dans le bien et dans
le beau, dans le rêve et dans l’action, à prendre tout
ce qui émerge par le monde et par l’histoire pour les
ressusciter dans sa propre destinée devenue un exemple
et un signe ; quand ce fut votre folie de tous les jours et
de toutes les minutes, votre vautour rongeur et votre
place fidèle de chercher à dépasser et les autres et soi-même… (Montherlant.)
Quelque bien réfléchie, prévue, soit l’action humaine, elle ne peut échapper au hasard ; quelque désirables soient l’organisation et la stabilité de certains éléments fondamentaux, elles ne sauraient être fin en soi. La vie est primordiale, continue, et amplifier la vie, c’est le destin de l’homme, c’est celui de l’humanité.
Il n’y a nulle part d’identité ; il n’existe que des « à peu près » identiques, des moyennes habituelles. Mais il y a un inhabituel, le phénomène qui dépasse l’écart moyen de la moyenne. Il existe et il faut se rendre compte qu’il existe. (Ch. Richet.)
Toute l’histoire est là pour nous avertir de ce qu’aurait