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c) Les principales déterminations ou divisions de l’être : la substance et ses accidents, qualité et états ; l’être en acte et en puissance ; êtres créés et non créés.

d) Les causes de l’être : l’ordre de l’univers : mécanicisme et rationalisme aristotélicien. Les causes : naturelles, formelles, efficientes, finales, exemplaires. Effet des causes : l’ordre de la nature, ordre téléotologique ou de subordination ; ordre esthétique ou de constitution.

L’ontologie a toute une histoire.

Aristote et les scolastiques.

Descartes sépare la science de la métaphysique.

Kant supprime l’ontologie ; il montre que la science de l’être est impossible car il ne peut savoir que le moi qui est individuel.

Pour Schelling, l’évolution de la pensée est l’image de l’évolution des choses. Le sujet et l’objet sont identiques.

Pour Hégel, l’être est une forme (idée reprise de Leibnitz). Il crée sur cette base l’ontologie sur la famille de l’absolu et du nécessaire, c’est-à-dire de la raison première.

Les Positivistes prêchent l’amour exclusif de la science et condamnent l’ontologie.

Les métaphysiciens s’efforcent de remonter à l’ontologie par les sciences particulières.

Grâce à Bergson la métaphysique a pu poursuivre ses investigations au delà des systèmes définis et des doctrines classiques. L’auteur de l’« Essai sur les données immédiates de la conscience » a forcé à maintes revisions de la somme de nos connaissances.

111.2 QUANTITÉ ET ÉTENDUE.
LA MATHÉMATIQUE.

La quantité et l’étendue. — La mathématique envisage en premier lieu la quantité (arithmétique) et l’étendue, l’espace (géométrie). Elle est la science de ces propriétés fondamentales des choses. Mais il lui est advenu