Les statistiques font défaut pour le passé ; peu de
chiffres sont mentionnés dans les sources. Mais des jugements
d’ensemble sont possibles par les bons historiens.
En prenant l’état de la civilisation occidentale et en lui
attribuant, par convention qui ne préjuge rien du fond,
l’indice 100, on arriverait, d’approximation en approximation,
à chiffrer l’état des diverses civilisations dans
leurs principaux éléments.
Le Temps se détermine aux trois moments du passé, du présent et de l’avenir. Dans l’étude de la troisième division du temps, l’avenir, devraient prendre place normalement les matières suivantes, qui sont traitées ailleurs dans l’ouvrage : les considérations relatives aux prévisions de l’avenir (voir in-fine) ; les critiques de l’état présent et les réformes proposées (voir aux diverses matières) ; au plan de l’action future (voir création : l’action et l’organisation).
L’antiquité a connu les sept merveilles du monde :
Jardins suspendus de Babylone ; le Phare d’Alexandrie ;
le Colosse de Rhodes ; le Temple de Diane à Éphèse ;
la Statue de Jupiter à Olympie ; le Tombeau du Roi Mausole ;
les Pyramides d’Égypte. Le temps présent pourrait
compléter cette liste jusqu’à cent. L’avenir pourra dire
les cent et une merveilles du monde, la 101e devant être
un jour la Cité Mondiale conçue comme une reproduction,
un abrégé, une synthèse de tout ce que l’Humanité
a produit de meilleur.