composite de faits et de solutions, n’est pas susceptible d’être ramenée à des idées claires et distinctes, d’autre part à maintenir la vie administrative dans son activité quotidienne et pratique.
Il a été fondé un Institut international des Sciences
administratives.
Le principe des nationalités est celui d’après lequel les races d’hommes tendraient ou auraient à tendre, à se grouper d’après leurs origines, leurs mœurs, leurs langues, leur histoire commune. Les hommes en auraient le droit (libre disposition). Le principe s’oppose à celui de l’État impérialiste ou dominant, et à celui de l’État conventionnel. L’histoire en présente le développement suivant :
1793. — La Nation française comme peuple, hors toute action dynastique, se soulève contre l’étranger.
1800. — Réaction puissante contre Napoléon conquérant, en faisant appel à l’esprit national (principalement en Allemagne et en Espagne).
1827. — Insurrection de la Grèce. Les gouvernements despotiques de France, Angleterre et Russie signent le traité du 6 juillet 1827 pour proclamer et soutenir la nationalité grecque.
1830. — La question de la nationalité polonaise remise à l’ordre du jour.
1848. — La Hongrie se soulève contre l’Autriche au nom de son droit d’être une nation autonome.
1859. — L’Italie appuyée par la France, au nom du principe des nationalités, entreprend de chasser les Autrichiens de la péninsule.
1860. — Au nom du même principe la Moldavie et la Valachie se réunissent pour former un corps de Nations sous le nom de Roumanie.
Vers la même époque commencent à se propager en Russie les idées panslavistes dont l’objet est de réunir en un seul peuple tous les peuples appartenant au