travailleurs sur la base de l’égalité de droit avec au-dessus l’État, gardien et promoteur de l’intérêt général. La Belgique : arrêtés-lois.
Ces groupements nationaux aux particularités les plus
diverses sont dirigées vers des ententes sur le terrain
international. L’avenir appartiendra à eux ou aux trusts
internationaux, car le groupement seul peut résoudre
le problème ultime, adaptation de la production à la
consommation, moyen de consommer assuré aux masses
laborieuses ; protection des consommateurs contre l’exaction
des monopoles.
Les œuvres sont myriades, nées de la charité chrétienne, de la fraternité de toutes les religions, de la philanthropie. C’est la bienfaisance, l’assistance, la libre aumône, acte de pure pitié, solidarité ou acte tel, mais doublé de l’espoir d’une récompense dans l’au delà.
Les œuvres sociales constituent tout un monde. Aucune misère humaine qui n’ait retenti dans le cœur d’autres hommes qui, après y avoir compati par une aide individuelle, ont réalisé des associations et des établissements chargés de pourvoir d’une manière générale à la catégorie de besoins semblables. Notre temps est plus charitable qu’aucun autre ; jamais le christianisme n’a donné lieu à autant de charité.
À la Révolution française, on a sécularisé la charité. Plus tard, on a été amené à l’organiser (charity organisation), à lui créer des offices d’identification, à diriger l’assisté vers les œuvres les mieux qualifiées pour son état. Dans les pays anglo-saxons est en vigueur le principe de la dîme volontaire aux malheureux par le canal des grandes institutions charitables. Aux États-Unis, le Président Hoover a longtemps voulu abandonner à la charité l’aide aux chômeurs. La masse s’est révoltée contre cette idée. Elle veut des droits et non des aumônes. Sous Napoléon III, la devise de l’empire était : bienfaisance et surveillance. Elle est grandement partagée par les régimes mussolinien et hitlérien : l’État ne se