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est réservée pour l’inscription de la cote de l’ouvrage. Ce système convient encore actuellement notamment pour les bibliothèques personnelles. Il peut être cumulé avec le système du timbrage.

7o Étiquetage des volumes. — Il a pour but l’indication de la cote de placement des volumes, qui doit être bien apparente. Il peut servir par surcroît de marque de propriété si l’étiquette porte imprimée la firme de la Bibliothèque. C’est la marque de propriété la plus visible et remplissant le plus pratiquement son office, mais elle n’exclut pas l’application du timbre et l’emploi de l’ex-libris car l’étiquette peut être décollée accidentellement ou volontairement. La cote inscrite sur l’étiquette est composée comme il est dit au no 254. Elle comprend l’indice de la classification décimale et le numéro d’inventaire de l’ouvrage.

----Exemple :------
----Indice
----No
Bibliothèque Collective, Bruxelles

L’étiquette a la forme rectangulaire, le format, de fiche est recommandé. Elle se place au bas de la couverture ou de la reliure, dans l’angle inférieur gauche, toujours à la même place et à la même distance pour tous les volumes. Si le volume est assez épais, on peut placer sur le dos, tout en bas, une étiquette qui prend alors la forme ronde, ovale ou rectangulaire à coins coupés. En aucun cas elle ne peut couvrir des textes. On peut aussi remplacer l’étiquette par un timbre humide, de même grandeur, appliqué sur les couvertures des volumes brochés.

Après étiquetage, les volumes sont rangés sur les rayons dans l’ordre des numéros d’inventaire, jusqu’à ce qu’on puisse les incorporer à leur place respective dans les collections.

8o Catalogue. — Il s’opère comme il est dit No 252. Il comprend : a) Rédaction de la notice principale, en mettant en vedette les éléments choisis comme mots