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prospectus et notices envoyés à domicile ; cartes-vues ; affiches exaltant les bienfaits de la lecture (apposées dans les rues, dans les écoles, dans les librairies, etc.) ; distribution du rapport annuel, dont on obtiendra la reproduction dans la presse locale ; exposé au conseil communal, par l’Échevin de l’Instruction publique ou par un ami de la bibliothèque ; rappels par les instituteurs aux parents ; avis donné dans les journaux, des nouveautés reçues ; avis donnés par des cinémas locaux, que des ouvrages se rapportant au film projeté sont en lecture à la bibliothèque, etc.
xxxxxEn un mot, le Bibliothécaire moderne ne doit pas se contenter de procurer des livres à ceux qui en demandent ; il doit aussi attirer les lecteurs, s’efforcer d’introduire dans le corps social le contenu des livres utiles. Son ingéniosité trouvera mille moyens d’entretenir une publicité constante par les voies les plus diverses. La publicité prendra aussi la forme coopérative. On a suggéré aussi la formation de collèges de conférenciers, vulgarisateurs de la littérature, des sciences, des arts, qui, faisant œuvre d’animateurs, d’excitateurs de la curiosité iraient à travers le pays éveiller le désir de lire les œuvres mises, dans chaque localité, à la disposition du public. Les universités populaires, les groupements d’anciens élèves pourraient utilement développer leurs efforts dans le même sens.