Page:Otlet & Wouters - Manuel de la bibliothèque publique, 1930.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bibliographique et documentaire universelle. C’est une classification systématique avec notation par chiffres. Toutes les connaissances humaines sont réparties en dix grandes classes, subdivisées à leur tour en sous-classes, divisions, subdivisions, n’ayant à aucun degré un sectionnement supérieur à dix. De cette manière, l’ensemble du savoir représente l’unité, chaque classe ou partie est représentée par une fraction décimale exprimant des déciclasses, centiclasses, milliclasses, etc. Pour facilité on supprime le 0, qui se reproduirait devant chaque nombre classificateur. Exemple :

500 Sciences naturelles ;
530 Physique ;
537 Électricité.

L’indice 537 peut s’énoncer cinq cent trente-sept ou cinq, trois, sept. Dans ce cas il indique bien qu’il s’agit de la 5e classe (sciences pures), 3e groupe (physique), 7e division (électricité).

Les nombres classificateurs sont ordinaux. Ils représentent non une quantité, mais un rang, c’est-à-dire la place d’une question par rapport aux autres. Ces nombres, ou indices, ont trois avantages principaux : ils expriment, par une notation concise, des idées parfois complexes ; ils marquent la place occupée par une rubrique dans la classification et toutes les corrélations avec les autres matières qui en dérivent ; ils ont un caractère international.

Exposé des classes. — Les connaissances systématisées relatives à un même sujet, forment autant de sciences distinctes et chaque science a reçu un nom spécial tiré du grec le plus souvent, noms qui ne doivent pas faire oublier qu’elles traitent d’objets très familiers.

Les principales sciences ou matières qui font l’objet des études et qui donnent lieu par conséquent à des livres, sont les suivantes. L’ordre que nous donnons est celui qu’on est convenu d’appliquer spécialement au