d’oxygène, 32 étant le poids moléculaire pris arbitrairement double du poids atomique de l’oxygène, on trouve le poids moléculaire de n’importe quel autre gaz, en prenant la masse de ce gaz pour laquelle la valeur de R est la même que pour 32 grammes d’oxygène. C’est cette valeur qui est habituellement désignée par R.
Comment se fait-il que cette constante R représente avec les poids équivalents une relation si remarquable ? C’est que nous avons affaire à un cas particulier d’une loi plus générale. Si, par l’électrolyse, on détermine les masses des différents corps qui voyagent avec les mêmes quantités d’électricité, on trouve, comme nous le verrons plus tard en détail, que ces masses sont chimiquement comparables, ce sont les équivalents chimiques conformément à la loi de Faraday. Si l’on détermine pour différents éléments, les masses qui ont même capacité calorifique, on obtient de nouveau des masses chimiquement comparables, savoir les poids atomiques. Et il y a encore d’autres lois exprimant que les masses de différents corps auxquelles correspondent des valeurs égales de certaines grandeurs — grandeurs de capacité des différentes énergies — sont chimiquement comparables. Les poids équivalents ou poids de combinaison ne sont eux-mêmes autre chose que les grandeurs de capacité pour l’énergie chimique. Il s’agit donc ici d’une relation