les valeurs de l’affinité des acides, et qu’on les eut trouvées indépendantes de la réaction particulière servant à les mesurer, que l’on reconnut aussi la proportionnalité de la vitesse d’inversion du sucre à l’affinité, ou, si vous préférez, à la force des acides. Plus tard, avec la théorie de la dissociation des électrolytes, ces nombres furent considérés comme proportionnels à la concentration de l’ion hydrogène libre, et on eut, du même coup, la signification du résultat : l’action catalytique des acides sur le sucre de canne est due, tout simplement, à l’ion hydrogène, et elle est proportionnelle à la concentration. Ainsi, on avait trouvé une loi intéressante pour la catalyse, et, en même temps, la catalyse fournissait une des méthodes les plus pratiques pour mesurer la force des acides, contribuant ainsi pour beaucoup à la solution d’un des plus anciens problèmes de la chimie.
Il y a deux autres questions d’intérêt général qui se posent également : 1o toutes les réactions que nous n’avons observé que grâce à la catalyse peuvent-elles se produire, même sans catalyseur ? 2o Si, par sa présence, un corps accélère une réaction, cette réaction n’est-elle modifiée que dans sa durée, ou bien se produit-il aussi des modifications de sa modalité, par l’apparition d’intermédiaires particuliers ? On peut répondre à ces deux questions d’une façon satisfaisante, c’est-à-dire qu’il ne reste, au fond, aucune énigme, mais naturelle-