seulement la formation des ions et leur destruction) est lié à des mouvements correspondants d’électricité, et que nous pouvons calculer les forces électromotrices correspondantes d’après les travaux mis en jeu, qui sont pour la plupart de nature osmotique. On obtient la théorie des autres piles en généralisant convenablement le schéma primitif. Le problème de Volta peut donc être considéré comme résolu, au moins en principe. L’étude expérimentale des cas, pour lesquels le calcul peut se faire, a si bien confirmé la théorie, que, sans garder aucun doute, on peut envisager celle-ci comme généralement applicable.
Pour finir, jetons un coup d’œil d’ensemble sur l’électrochimie. Dans les trois directions, préparations électrolytiques, théorie de la conductibilité, et théorie des forces électromotrices, les résultats obtenus par sa jeune sœur ont apporté à la chimie pure l’aide la plus précieuse. La prédominance exclusive des vues électrochimiques a disparu, mais, actuellement encore, une bonne partie de nos idées générales est déterminée par les faits de l’électrochimie, et, chose très remarquable, par ceux qui n’étaient pas connus au temps de la toute-puissance des théories électrochimiques. La théorie des forces électromotrices nous permet de comprendre de façon de plus en plus générale le problème de l’affinité chimique,