Volta chercha à fixer où se trouve le siège de l’électricité, qui doit être à l’un de ces trois contacts.
Il se convainquit d’abord qu’il était impossible de faire des chaînes actives avec des métaux seulement. En arrangeant comme on voulait des conducteurs quelconques de la première classe, on n’obtenait jamais d’action électrique. Il était naturel de conclure qu’il n’existe pas de force électromotrice au contact de deux métaux. Il fallait donc chercher la force électromotrice aux contacts métal-liquide.
Mais c’était en contradiction avec une expérience, qui faisait partie intégrante de l’enseignement de la physique, avec l’expérience fondamentale de Volta, qui, parce qu’elle ne réussit pas souvent, fut un souci éternel pour les professeurs. Volta la fit d’abord en prenant deux plaques bien polies de métaux différents, par exemple, cuivre et zinc ; il les amenait en contact, puis les éloignait l’une de l’autre, aussi parallèlement que possible, et ensuite il étudiait leur état électrique. Quand l’expérience réussit, le zinc est positif, le cuivre négatif.
Dans la forme plus simple qu’il lui donna pour faire des essais de mesures, Volta isola l’un de l’autre les deux plateaux placés parallèlement l’un à l’autre, les réunit un instant par un fil métallique, puis enleva le fil et éloigna les plateaux l’un de l’autre. Les plaques parurent alors chargées