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l/arcliidiacrc. de son cnlé, dit à Sara: a A/ors (jac tu n étais pus, hier cnjin. Dieu ri'ul hicn eu toi, paisfjac te voici, toute appelée hors du \ul pur lu Foi créa- trice .' Rends-lui donc lécho de son appel ! A toi de croire en lui ! A ton four de le créer en toi de tout Vhtre de ta vie. . . Puisque nous ne pouvons devenir (pie notre pensée unie n hi chair occulte de nos actes, pen- sons et agissons de manière cjuun Dieu puisse devenir en nous, et cela tout d\d}ord ! si nous voulons acrjuérir la croyance, c'est-à-dire mériter de croire. »

Il y a peu de dilTérence avec les données et les conclusions de Pascal et les Instructions de saint Ignace, quand ils recommandent les pratiques de la Foi, même sans la Foi, pour parvenir à la mériter.

L'amour, dans une ame ainsi construite, n'est pas un sentiment réalisable, et la mort est son seul refuge. U Amour suprême, Akedysseril, Vera, la Maison du Bonheur même attestent cette certitude. Les êtres (( atteints dame » ne sont pas nés viables dans le monde moderne où l'idéal est considéré « comme une maladie de Forganisme ». La mort est la seule retraite, mais cette retraite encore est pleine d'enchantements. Villiers. chrétien et occultiste, savait que la mort corporelle n'est pas chose définitive, et, dans Vera, nous voyons l'amant vivre avec le souvenir, la vague présence, disons nettement « l'astral » de l'Aimée, (( nécessitée » par sa volonté, jusqu'au jour oii, maladroitement, un mot de lui brise le charme.