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iViui (jr'u'f. » La (erocilé patoline de Ti'ihulal a donc, non pas raison, mais toulcs les raisons possibles pour s'exercer aux dépens du eoujile Lenoli-, dont il ne peu! comprendre ni accepter les mépris.

Cepeiidanl, au cours de ces deux romans, la (pics- lion semble à Villiers se poser dans un ordre de faits, dans un cadre trop matériels. Il \cut qu'une œuvre discute les conllits de l'Idée pure en dehors des néces- sités mondaines. Déjà, dans V Annonciateur et dans AkedysseriL il avait cherché le mot de l'énigme de la mort et de l'amour dans cet Orient fabuleux où md j)ostulat ne semble gêné par la réalité. Encore, comme il le dit. dans une forme tout hégélienne : « Salomon /i\'sf plus dans l'Univers que comme la lumière dans un édifice. )) Le prêtre de Siva, dans Akedysseril, en est arrivé au même état de renoncement parfait. L'être humain, V Homme, tel que Villiers le rêve, n'est plus qu'une pure abstraction.

Tel Maître Janus dans Axel. Ici, malgré la figure de reître hautain, si bellement campée, qu'est le Commandeur Kaspar d'Auesperg, tenant des cupi- dités mondaines, malgré le trésor ancestral qui hante toutes les imaginations, la donnée n'a rien de ter- restre. Sara de Maupers, dernière d'une illustre famille, est éleA'ée dans un couvent, et comme elle a reçu (( le don redoutable de V Intelligence », on veut la garder religieuse. Elle s'y refuse nettement, après une longue discussion avec l'Archidiacre chargé de lui