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orionlal dv HeckTord, avait paiu on IVaiivais cIkv. l'rdi- teur Jules Lahitte, avec une ])i"érace de Mallarmé. L éditeur, redoutant les mécomptes possibles avec un si vie tellement particulier, piit le parti de faire un avertissement liminaire, pour annoncer que la pré- face était une plaisanterie.

D autre part, en dehors des disciples aimés et fidèles, bien des jeunes gens soucieux de se produire dans le monde avaient u fiiit » du symbolisme ; la mode s'en mêla et les parodies abondèrent.

Dès i885, un livre s'était manifesté où brillaient les plus somptueux défauts des décadents et symbo- listes. Les Déliquescences d'Adoré Floupette, annon- cées fort sérieusement, avaient été accueillies avec une certaine faveur par les écoles avancées et des articles discutèrent les idées et le métier avec toute la gravité possible. Il fallut l'aveu des coupables pour imposer la certitude d une formidable gaminerie commise par deux poètes bien portants, fort éloignés du symbo- lisme : Gabriel ^ icaire et Henri Beauclair. Ils avaient du rire à plein cœur en écrivant :

1 /adorable Espoir de la Renoncule A nimbé mon cœur d'une Hermine d'or. Pour le Rossignol qui sommeille encor, La candeur du Lys est un crépuscule.

F'euilles d'ambre gris et jaune! Chemins Qu'enlace une valse à peine entendue,