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Je t'aiiiu' ! ('oinprcrul-on ;* i*our moi. lu n'es pas comme Los autres ; iuscju'iri, c'claiiMil des Messieurs... l'Ilomine.

Ta houche uie l'ail baisser les veux, el Ion port Me transporte ! (et je m'en découvre des trésors !)

Et c'est ma destinée immuable et dernière D'épier uu battement à moi de tes paupières.

Ob 1 je ne songe pas au reste ! j'allendrai Dans la simplicité de ma vie faite exprès.

Te dirai-je au moins (pie depuis des nuits je pleure Et que mes parents ont bien peur que je ne meure?

Je pleure dans les coins, je n'ai plus goût à rien ; Ob 1 j'ai tant pleuré dimanclie, en mon paroissien !

Tu me demandes pourquoi Toi et non un autre... Je ne sais, mais c'est bien Toi el point un autre,

J'en suis sûre comme du vide de mon cœur Et... comme de votre air mortellement moqueur.

Ainsi elle viendrait, évadée, demi-morte.

Se rouler sur le paillasson qu'est à ma porte.

Ainsi elle viendrait à moi, les yeux bien fous, Et elle me suivrait avec cet air, partout.

Cela, c'ost son cœur tout nu et tout neuf, qu'il essaie à la fin de tourner en ridicule, comme il fera dire au chœur, dans le Concile féerique :

Hélas ! tout cela, c'est da^ bistoires de muqueuses !

— "s^^^ 1 3 1 c^ivi —