Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/13

Cette page n’a pas encore été corrigée

^ iyi':FACE «^

symholistes que par i[cs esprits superficiels et (jui ne lisent (ju'eu surface Jll y a toujours un côté par oii les plus herméti(jues. comme Stéplta/ie Mallarmé et René Ghil, s'illumiiwnt soudain. Le classi(pie Jouhert n\i-t-il pas écrit que Vohscurité, en (wt, pourait être une vertu? Le public aujourdliui ne s'étonne plus du vers libre. Il acclame les ternaires de M. Edmond Rostand, et leurs rimes libérées nempécJient pas M. Fernand Gregk ni .!/""■ la comtesse de Nouilles d'être en faveur dans les milieud' les plus académiques.

<^

yme Qgj^iQjii (f étudié toutes les nuances du symbo- lisme. Avec Mallarmé, Villiers de VIsle-Adam, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue, Jean Moréas, ces grands disparus, elle en a fait le tour, nous en a découvert tous les aspects. Son originalité, c'est de les avoir considérés avec cette sensibilité spéciale , cet état d'âme que nous créent la guerre actuelle et le sentiment du danger. C'est, en réalité, une redoutable épreuve qu'elle a fait subir à ces hommes qui écrivaient, pour la plupart, dans une sorte d'exil et pour ainsi dire hors du monde, que de les examiner sous la pression des cir- constances et de voir si leurs vertus s'adaptent aux nécessités de l heure. Avec un grcmd courage, devant leurs autels encore fupfiants, J/™" Osmont, à côté de leur valeur, a noté leurs faiblesses et n'a pas cru inu-