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qiirra di's idcM's NorlaiiiicniH^s (ju'il n'a pas ressenties. Mntre ses admirateurs olïieiels, il n'en est sûrement pas un cpii lui liiMme tant, ni à bcaueoup pies, cpie Colette. la(pi(dle n'est peut-rire pas verlainienne du tout. Mais le rapproeliement s impose entre le début des Vrilles de la vigne : « Ïm vigne pousse, pousse, pousse », et le Rossignol des Paysages tristes, entre tel paysage des Claudine et le début du poème à \. i^aju dans .1//Î0///' ; Au pays de mon père, on voit des hois sans nondjre.

Par malbeur. le génie est inimitable et les travers de ee génie sont faciles à copier. Donc, par la disgrâce de Verlaine, des jeunes gens parfaitement sains, bien constitués, doués d'un esprit moyen et qui avaient (ait des études médiocres, se dirent que la poésie se faisait « comme ça », en éprouvant des sensations particulières. lisse donnèrent des vices auxquels, j'y gagerais beaucoup, ils ne prirent aucun plaisir. Ils absorbèrent des stupéfiants, dont plusieurs restèrent stupides ; mais le génie ne leur vint pas, parce que le génie ne s'acquiert point, et surtout de cette manièi!»e. C'est une infirmité naturelle, belle par elle-même et aussi par son extrême rareté. Ces jeunes liommes à leur tour ont fait école et les poisons de la volonté ont détruit des intelligences qui auraient pu être belles et utiles. Ce n'est pas le génie qu'il fiiul apprendre aux jeunes générations, mais le talent et la modestie. Quand les baclieliers ne se croiront plus investis

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