que, dans ce vaste monde inconnu, il découvrit des gens qui lui ouvrirent tous grands leurs portes et leurs cœurs et lui frayèrent le chemin vers la source de la sagesse ?
Est-il retourné ou retournera-t-il jamais vers sa ville na- tale pour y apporter, avec le pardon, la lumière grâce à laquelle « le cèdre du Liban » se relèvera à l’endroit où croissent, aujourd’hui « de misérable broussailles » ? Je l’ignore.
C’est une histoire trop récente pour qu’elle puisse déjà avoir un dénouement. Mais précisément parce que cette histoire et beaucoup, beaucoup d’autres analogues sont loin de leur dénouement, lecteur, quel que soit le sang qui bout dans tes veines et à quelque endroit de la terre que tu honores Dieu, si jamais tu recontres sur ta route Meir Ezofowicz, tends-lui vite et sincèrement une main fraternelle, accorde-lui aide et amitié !
