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ORIGINE DU PEUPLE ROMAIN
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crédulité, de nombreuses contradictions et beaucoup d’erreur* chronologiques ; cl Plutnrrjuc nous raconte, mais sans autorité , que Fa b tus avait puisé daus un écrivain grec , Diodes de Péparèthe, toutes les fables qu’on donne, depuis deux mille ans, pour de l’histoire * Romulus, Remns, Ifumtt. Il ne fut pas plus exact pour l’histoire contemporaine; et Polybc déclare qu’on ne peut se fier a lui, tant il altère les faits, cl tant il est partial pour Home et injuste pour Carthage. Fabius citait la formule prononcée par le souverain pontife A l’inauguration d’une vestale, («es autres fragments de cet historien sont des récits de loups-garous et des contes de fées; il ne se plaît que dans le merveilleux, et l’on peut justement lui appliquer ce qu’Arislotc dit des philosophes (Métaphysique) lïv- i, cil. 2) : 4 i i>.* i u , j9s; i çt).s?rç*c rui; fartv" l -p» - — Cash et Terra alibis non solum ipsi cralercnt. Le Ciel et la Terre étaient alors les seules divinités connues des mortels. Au reste, les hommes, simples et primitifs, ne furent pas les seuls qui virent des dieux et des fils de dieux dans les mortels dont les lumières et la sagesse répandaient de grands bienfaits sur leurs semblable

  • ; les Lystrcnicns ont pris aussi saint Paul et saint Barnabe

pour des dieux; d’autres peuples encore, nous dit l’Écriture sainte, sont tombés dans la même erreur, l/idolâtric primitive, bien que condamnable en elle-même, partait du moins d’un principe qui pouvait avoir alors sou excuse : elle ne reconnaissait pour dieux qltc les bienfaiteurs dcl’huniauiic. . — Ah coque postca venientem exceptum esse Saturnum. Ovide, dont l’ingénieuse facilité a si poétiquement popularisé toutes ces fables, fait parler ainsi Janus : tfac ego Saturnum mernïni tellure rcccplum: Ccclilibus regnts ab Jove puis us erat.

Inde diu genli mansit Sa Ui ni ta nomen : Dicta quoque est Latium terra, latente deo. Ipsc soï’im col ni , eujus placidisuma hevum Radit arenosi Tibridis uuda latus.

Itic, ubi nuuc Roma est, inca?dua silva tirchat : Tanlaque rcs paucis pascua buhut erat.

Ar mea coîlb erat, quem viilgut nom i ne noUro Nuneupat , ba?c aeias Janîeulumque vocal. (/«/Mit». I,r. itt.)

. — Quant hoc scriberc cœpimtts. Ce passage est visiblement altéré; jamais auteur latin n’a écrit quant hoc scribere cœpimu* » au lieu de aafequam hoc , etc.,.. D’autres lisent qutvn îcnherc m~