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for-, désobéissance ou rébellion, un caprice du serdar pouvait le dépouiller pour le plus léger motif.

La troisième classe des fiefs, ou djagirs, était donnée à des parens, à des serviteurs, à des soldats entretenus qui avaient bien servi ; ces tenanciers étaient soumis à un service personnel d’une certaine durée eux et leurs quotas, ou contingent, équipés et armés à leurs frais, suivant les conditions de l’octroi. Ils dépendaient encore plus du serdar que les tabadars. Ces deux sortes de fiefs n’étaient héréditaires qu’avec sa permission ; leurs terres faisaient partie du territoire assigné au serdari, et il va sans dire que le misal ou association n’avait rien à voir dans les arrangemens entre le seigneur et le vassal.

Les établissemens et les concessions religieuses et charitables faites aux gourous sikhs, aux soudiis et baïds, les dotations pour les temples et les distributions d’aumônes et même pour les pirzadas musulmans, ne demandent ici aucune mention particulière, car ils n’ont rien qui les distingue de toutes les institutions