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proque pour la défense était le lien qui unissait le patidar à son chef et la seule condition de son investiture.

Cependant, outre le patidari, il existait encore trois autres espèces de fiefs, nés des circonstances ou créés par elles. Ils désignaient la position de différens chefs par rapport aux misals dont ils faisaient partie. C’étaient le misaldari, le tabadari et le djagirdari.

Des corps de force inférieure, ou des chefs puissans s’attachaient quelquefois avec leurs soldats à un misal, sans s’engager dans les conditions de l’association ou de la dépendance. Les terres ainsi assignées étaient considérées comme la récompense de leur coopération, et elles étaient tenues dans une indépendance complète ; on les appelait misaldaris. S’il était mécontent de son chef, un misaldar avait le droit de se placer lui et sa propriété sous la protection de celui dont il préférait la suzeraineté.

Un tabadar était un vassal d’une autre sorte ; il était complètement réduit à la condition de serviteur. Les terres qui étaient sa récompense pouvaient lui être reprises sous prétexte de for-