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aux familles qui desservent les établissemens religieux, pour entretenir les khadims ou serviteurs qui doivent prier sur les tombeaux des saints.

Chaque village, indépendamment des droits fixes du forgeron, du charpentier, du blanchisseur, du balayeur, a ses malha ou dépenses extraordinaires supportées par les cultivateurs et qu’on nomme, à cause de cela, aya, gya ou droit d’aumônes pour les faquirs ou les voyageurs mendians. Les pentch ou chefs de villages chargés de recueillir le malha, le lèvent en argent sur leurs administrés, deux fois par an. Il arrive souvent que cette opération donne lieu à des altercations selon l’inclination réelle ou supposée des pentch, à leur imposer sous le spécieux et honorable prétexte de la charité, des sommes qui doivent rester dans la bourse de ceux qui les ont levées.

Les faquirs hindous et musulmans habitent l’intérieur ou les environs des villages. Chacun a son takiah ou demeure fixe ; de laquelle dépendent quelque mesures de terre, présent des zemindars qui sous bien d’autres rapports en-