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la ligne féminine est exclue de la succession. Cette disposition a pour but d’empêcher les biens de passer dans une famille étrangère.

Les inconvéniens et les abus qui naissent chez les familles mandjhis de la divisibilité indéfinie des proprietés, aggravée encore par la possession en commun, sont des maux évidens et sentis chaque jour plus vivement. On ne saurait remédier trop tôt aux vices de ce système.

Chez les Malwa Singhs, le droit d’aînesse est en vigueur, ei des djagirs ou portions de terre sont assignés aux fils cadets pour leur subsistance. C’est ainsi qu’on remédie aux inconvéniens que les lois ou la coutume ont amenés chez les familles mandjhis.

Les Malwa Singhs, si l’on en excepte les Bhaïs, ont admis l’usage du karawa, prévenant, par ce moyen, les disputes de succession entre les frères, les neveux et les veuves du mort.

Les bhaïs de Keïthal et d’autres places, tout en adoptant le karawa, n’ont cependant aucun égard aux réclamations des veuves, les droits passent aux frères ou neveux des chefs morts sans enfans mâles. Les veuves des bhaïs re-