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sonnage de ce livre, pour un complément devenu nécessaire si les affaires du Penjab doivent intéresser le public jusqu’à lui faire désirer un nouvel ouvrage.

La première partie de ce livre était déja sous presse lorsqu’un manuscrit persan consacré à l’histoire des Sikhs dans le Penjab me fut communiqué avec beaucoup d’obligeance par sir Charles Metcalfe. Ce manuscrit avait été donné à sir Charles par l’auteur lui-même, Khoushwakt Raï[1], qui avait été pendant quelques années l’agent et le correspondant du gouvernement anglais à Amritsar. Le récit ne commence qu’à partir de 1812, mais il est précieux pour l’histoire ancienne des serdars[2] sikhs, et il

  1. Abréviation de Radja, que nous rencontrerons souvent et qui veut dire chef, roi.
  2. Signifie chef. Ce mot vient du persan ser, qui veut dire tête, et dar celui qui tient. Ici serdar a une signification déterminée ; on peut comparer les serdars sikhs aux seigneurs féodaux du moyen-âge.