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ment les autres faisaient feu par-dessus lui. Il montra pour toutes ces choses une insatiable curiosité.

Le 31 octobre, dernier jour de l’entrevue, le maha-radja passa le fleuve pour assister à quelques manœuvres d’artillerie à mitraille et à boulet. Son étonnement de l’effet produit sur le but à différentes distances de 400 à 4, 000 pas était extrême. Après s’être amusé quelque temps à faire feu lui-même sur un tchatar[1] d’une pièce de 6, et avoir fait déployer à ses serdars toute leur force et leur adresse dans le maniement du cheval[2], il reçut du gouverneur-général deux canons de 9 avec leurs chevaux et leur équipement complet.

Le soir de ce jour, après lequel on devait se séparer, fut consacré à un entretien particulier avec le gouverneur-général. À la demande de Randjit Singh on lui donna par écrit une promesse d’amitié éternelle de la part du gouverne-

  1. Parasol. Il avait fait mettre un parasol en guise de blanc.
  2. Randjit, nous a dit M. le général Allard, prit part à ces exercices.