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Tchaki et ceux de Ghani, Rhamgarh et Alouwala, tous associés au souverain de Lahor ; et, on peut le dire, servant sous son drapeau. Les misals de Phoulki et de Nihang, situés sur la rive orientale du Satled], jouissaient du bénéfice de la protection anglaise, et celui de Feïzoullapouria, qui s’étendait sur les deux rives du fleuve et obéissait au serdar Boudh Singh, avait toujours jusqu’ici refusé de s’allier à Randjit Singh ; il devait compléter la liste de ceux que ce prince devait réduire plus tard. La conduite de Boudh Singh lui donna enfin un prétexte de satisfaire sa vengeance. Le 19 septembre 1814, le ministre Mokham Tchand, accompagné de Djodh Singh de Ramgarh et de quelques autres serdars, entra dans le Douab de Djalandhar avec l’intention déclarée de s’emparer de la partie du Feïzoullapouria-misal située dans le Penjab. Boudh Singh n’essaya point de se défendre, mais s’enfuit aussitôt à Loudiana pour y chercher un asile. Ses troupes firent une résistance de quelques jours avant de livrer les forts principaux de Djalandhar et de Patti. Ils les rendirent le 6, et le 7 octobre,