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son frère Shah Makmoud, qu’appuyaient les talens et le courage du vizir Fateh Khan, venait lui demander un asile. Le shah dépossédé rencontra le camp de Randjit Singh à Khoushab le lendemain, 3 février 1810, et y fut reçu avec les plus grandes apparences de respect. Randjit vint en personne au-devant de lui et lui envoya dans sa tente un ziafat de 1, 250 roupies, pour parer aux besoins les plus pressans. Cependant le shah retourna à Rawal Pindi le 12 février, pour y rejoindre son frère Zaman Shah, laissant Randjit Singh poursuivre ses desseins contre les chefs musulmans établis à l’est de l’Indus. Aidé des secours d’hommes et d’argent que lui offrit le gouvernement du Cachemir, et Ata Mohammed Khan, fils du vieux vizir Shir Mohammed, Shah Shoudja attaqua Peshawer où il entra le 20 mars. Mais en septembre suivant, il en fut chassé par Mohammed Azim, frère de Fateh Khan, et forcé de repasser l’Indus, d’où il demanda, sans pouvoir l’obtenir, la permission de se rendre à Moultan[1]. Des événemens im-

  1. Suivant Khoushwakt Raï Sha Shoudja fut appelé à