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notre ſageſſe & de notre gloire de protéger, que pour ſauver les affronts multipliés qu’éprouveroient journellement les demoiſelles ſoi-diſant honnêtes, qui, par complaiſance ou autrement, ſe ſeroient laiſſé prendre le cul, baiſer les tétons, patiner les feſſes & enconner juſqu’aux couillons.


II.


Des ouvrieres, & autres, qui ne ſe laiſſent baiſer qu’en ſecret, ou en partie de plaiſir, & qui ſouvent s’expoſent à être foutues au moment où elles y penſent le moins.

Toutes ouvrières, ou griſettes ou putains que nous ménerons aux Prés S. Gervais, Belleville-lès-Paris, ſeront défrayées de toute eſpece de dépenſe, menus plaiſirs, fantaiſie, & notamment de la voiture, dans laquelle toutefois nous nous réſervons le droit de leur mettre la pine en main, tant en allant qu’en revenant, pour, par ladite grisette, jouir pleinement & entiérement de ladite pine, de telle maniere que ce ſoit & qu’elle aviſera bon être…