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AU PAYS DE RENNES

L’expulsion des jésuites, en 1762, porta au collège de Rennes un coup dont il ne se releva point.

La ville ne pouvant rester sans enseignement supérieur, la communauté confia la direction du collège à des prêtres séculiers. Le premier principal fut un chanoine de Saint-Malo, M. Duchatellier : il avait sous ses ordres deux sous-principaux, un régent de physique, un de logique, un de rhétorique et cinq autres pour les classes de seconde, troisième, quatrième, cinquième et sixième, ecclésiastiques ou laïques. L’évêque institua en outre deux docteurs en Sorbonne pour l’enseignement de la théologie.

Deux vicaires généraux, MM. de Fayolle et de Bléry succédèrent à M. Duchatellier dans les fonctions de principal du collège de Rennes.

L’enseignement secondaire fut réorganisé par le décret Impérial du 9 avril 1808, et le collège fut rétabli sous le nom de Lycée qu’il conserva jusqu’en 1815. Sous la restauration il prit le nom de collège royal.

Dès avant 1805, tous les élèves des maisons dirigées par des ecclésiastiques étaient dans l’obligation, à partir de la quatrième, de suivre les cours du Lycée.

L’église paroissiale de Toussaints est l’ancienne chapelle du collège des jésuites, aujourd’hui complètement détruit, et sur l’em-