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LA VILAINE

Chaussées et Directeur général des travaux pour la rectification de la partie incendiée de la ville de Rennes.

Pendant l’année 1761, on fit de nombreuses réparations aux écluses de la Vilaine et un mémoire à l’appui des dépenses fut présenté par M. l’Ingénieur Chocat de Grand Maison, le 13 Janvier 1762.

Vers 1780, les États de Bretagne, stimulés par M. de Rosnyvinen de Piré, entreprirent de doter la province d’un système complet de canaux et sentirent qu’une des premières nécessités était de se rendre maîtres de la canalisation de la Vilaine.

Les commissaires spécialement préposés à la navigation intérieure de la Bretagne furent en conséquence chargés de traiter avec la ville de Rennes, de l’acquisition de cette propriété. Les parties intéressées n’ayant pu se mettre d’accord, les commissaires des États soumirent la question au Parlement, qui rendit le 7 Août 1785, un arrêt par lequel la ville fut contrainte d’abandonner la navigation depuis Joué jusqu’à Messac, ainsi que tous les droits qu’elle en retirait, moyennant une rente annuelle. Rennes cessa d’être propriétaire de la navigation et reçut en échange un revenu de 8,425 livres. La Révolution en supprimant la province et les États, fit également disparaître le revenu.

Après l’incendie de Rennes, en 1720, un vaste plan avait été conçu pour le redressement du cours de la Vilaine dans la traverse