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LA VILAINE

Au côté Est de la place située devant la caserne Saint-Georges, M. Martenot, architecte de la ville, termine en ce moment un monument qui doit recevoir la faculté des sciences beaucoup trop à l’étroit dans le palais de l’Université.

Ce nouveau palais des sciences, comme on l’appelle, a servi au mois de Mai 1891, à l’Exposition rétrospective du comité de la statue Leperdit.

Comme toutes les œuvres de M. Martenot, — qui vient au moment où nous écrivons ces lignes, d’être nommé membre correspondant de l’Institut, — cette nouvelle construction est d’une conception grandiose qui lui fait le plus grand honneur.

Il nous faut maintenant franchir la Vilaine pour aller explorer le sud de la ville ; mais nous devons, en passant le pont Saint-Georges, dire l’histoire de nos quais et de la navigation de la Vilaine.


LA VILAINE.[1]


Lorsque les Romains devinrent maîtres de la Gaule, leur premier soin fut de créer des voies de communication ; ils durent également s’occuper de l’amélioration du cours des fleuves et rivières, afin de

  1. Ce travail sur la navigation de la Vilaine est en entier de M. Gobaille. En sa qualité de conducteur des Ponts-et-Chaussés, il lui a consacré tous ses soins.