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CANTON DE HÉDÉ

L’un des petits chemins creux du pâtis de la chapelle, celui qui s’en va vers le nord-est, conduit directement au château du Chesnay-Piguelaye. On trouve dans ce chemin, cachée sous les fougères, une fontaine qui a encore à l’intérieur quelques restes de maçonnerie. Presque toujours les anciens avaient, près de leurs temples, des sources vénérées.

Le château du Chesnay-Piguelaye doit être aussi vieux que la paroisse dont il fait partie, puisqu’on sait que dès 1400 il était la propriété de Jean de la Piguelaye. Plus tard il appartint :

En 1593, à François seigneur de la Piguelaye, membre des États de Bretagne qui fut député vers la reine Élisabeth d’Angleterre pour lui demander des secours contre la Ligue.

En 1668, à Jeanne de la Piguelaye, veuve de Toussaint des Nos.

En 1677, à François Brecheu, conseiller au Parlement et à Jeanne de la Piguelaye, seigneur et dame du Chesnay.

En 1680, à François Toussaint de la Piguelaye, vicomte du Chesnay.

Les registres de l’état civil de la mairie de Guipel nous fournissent en outre les renseignements suivants :

En 1702, Messire Pierre de la Piguelaye fut le parrain, à Guipel, de la fille du procureur fiscal du Chesnay-Piguelaye.

En 1703, Jean de la Planche épousa Anne de Pail, du Chesnay-Piguelaye.