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nement aux coiffes, appelées polkas, des paysannes des environs de Rennes.

Châteaugiron a donné le jour aux deux sculpteurs Julien et Pierre Gourdel, dont le Musée de Rennes possède plusieurs œuvres, parmi lesquelles on peut citer : de Julien Gourdel, la jolie statue du Petit Savoyard pleurant sa marmotte, la Petite Fille au chien, Niobé, Anaxagore, le buste de Toullier ; — de Pierre Gourdel, les bustes en marbre de l’architecte Letarouilly, d’Hippolyte Lucas, de Julien Gourdel ; ceux en plâtre ou en terre cuite de Du Guesclin, Merlin, La Riboisière, Ginguené, La Bletterie, La Tour d’Auvergne, Thomas Conecte, Descartes, etc. C’est Pierre Gourdel qui a été chargé par le gouvernement d’exécuter les bustes en marbre du marquis de Paulmy et de Bailly, qui ornent le péristyle de la Bibliothèque de l’Arsenal, à Paris.

M. Guillou, René-Marie, né à Châteaugiron le 15 Mai 1747, fut en qualité de curé de Martigné-Ferchaud député du clergé aux États généraux en 1789.

Il soutint avec énergie, contre l’avis de certains évêques, la légalité de la convocation faite par le roi des représentants du clergé de second ordre aux États généraux. Son opinion prévalut. Son discours est relaté dans un ouvrage du temps, intitulé : Correspondance des États généraux avec la Sénéchaussée de Rennes. (Ann. 1789 et suiv. tom. 1er).

Enfin Châteaugiron a eu son poète. Cette année, à Rennes, à