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AU PAYS DE RENNES

saint, par le recteur de Betton, et vingt-deux charretées de bois à prendre tous les ans dans la forêt de Liffré.

Le prieur avait en outre les bailliages de Gevezé et de Vignoc. Gevezé devait chaque année au prieur de Betton 15 livres monnaie, un coq, une paire d’éperons, deux esteufs[1] et « deux douzaines de ruban incarnat ».

En 1787, les religieux de Saint-Melaine affermaient le prieuré de Betton aux conditions suivantes :

2 400 livres ;

10 milliers de paille à conduire à l’abbaye ;

62 livres 8 sols à payer au recteur de Betton pour le service de deux messes par semaine dues par le prieur ;

7 livres 10 sols à la Fabrique pour le luminaire ;

6 livres 19 sols 3 deniers, à l’évêque de Rennes, pour droit synodal.

En 1762, l’abbesse de Saint-Sulpice-la-Forêt affermait les dîmes de Betton 40 livres.

La Seigneurie de Saint-Sulpice s’étendait dans la paroisse de Betton et comprenait les fiefs et masures de Rigué, Macheré, le Housset, la Béchère, etc., valant 7 livres 9 sols 4 deniers, 17 boisseaux d’avoine et 4 gélines[2]. L’abbesse devait pour ce fief, au seigneur de Betton, 14 sols de rente.

  1. Balles rembourrées de son et couvertes de cuir.
  2. Poules.