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AU PAYS DE RENNES

que municipale et escorté de la compagnie de sapeurs-pompiers, se dirigea sur l’ancienne demeure du grand citoyen.

Lorsqu’on enleva la toile qui recouvrait la plaque de marbre, la musique joua la Marseillaise, tout le monde se découvrit et M. Morcel, président du comité retraça la vie de Leperdit. Après lui M. Lebastard, maire de Rennes, prononça une chaleureuse allocution qui fut très applaudie.

La maison de Leperdit fera l’objet d’une photographie dans le présent volume. On aura soin de placer tout à côté de cette maison un porteur d’eau, afin de conserver le souvenir d’une industrie fort ancienne à Rennes et qui ne tardera pas à disparaître. En effet, déjà dans un grand nombre de maisons le service des eaux est installé et bientôt il le sera partout.

Lorsqu’on descend la rue d’Échange on aperçoit, à droite, sur une petite place, une vieille église qui desservait autrefois une paroisse qui portait le nom de Saint-Étienne-es-Rennes. Cette paroisse remontait au XIIe siècle et, selon toute apparence, formait un bourg séparé, puisqu’au XVe siècle, la rue qui conduisait de la ville à cette église portait le nom de rue du Vieil-Bourg-Saint-Étienne.

La vieille église depuis 1798 sert de magasin de campement à l’armée.

En 1843, un cimetière existait encore autour de l’église et était