Page:Orain - Au pays de Rennes.djvu/107

Cette page a été validée par deux contributeurs.

établirent que provisoirement, et les fondations d’un nouveau monastère s’élevèrent bientôt sur les terrains du manoir de la Tourniole, situé près la rue Vasselot, terrains qui leur furent offerts par Marie Madeuc, femme de Jean de Lorgeril, seigneur de Repentigné.

Des adjonctions de terrains provenant de dons particuliers ou d’acquisitions, vinrent agrandir l’enclos du couvent des Carmes qui s’étendit rue Vasselot sur une longueur de 272 pieds, et sa superficie totale atteignit environ un hectare trente ares.

L’église conventuelle construite de 1460 à 1480, bordait au nord les rues Vasselot et Saint-Thomas. Elle a été démolie en 1798, et à travers l’emplacement qu’elle occupait on a percé, en 1803, une rue qui porte le nom de rue des Carmes.

En 1779 les Carmes de Rennes acceptèrent l’établissement du premier hôpital militaire dans une partie de leur monastère, et voulurent bien se charger de soigner les soldats malades.

Lorsque la Révolution chassa les Carmes de notre ville, l’hôpital militaire fut transféré en septembre 1793 dans les bâtiments du grand séminaire où il existe encore. Une succursale de l’hôpital militaire fut établie en 1794 (Pluviose an II) sous le nom d’hôpital de la Montagne, dans le local du couvent de la Visitation.

Le presbytère de Toussaint est l’ancienne demeure du prieur des Carmes.

La rue du Champ-de-Mars occupe une partie du jardin.

Le No 42 de la rue Vasselot est une ancienne dépendance du