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AU PAYS DE RENNES

il passa en jugement à Paris et fut condamné le 4 janvier 1806 à 8 ans de travaux forcés et à la marque. Il subit sa peine dans les bagues de Brest et de Lorient, et reconquit sa liberté le 7 février 1814. Il vint passer quelques jours à Rennes, puis se rendit en Normandie, où, avec l’aide d’anciens compagnons de bagne, il commit une série d’assassinats, de vols et de faux.

Le 25 septembre 1818, le tribunal correctionnel de Bayeux le condamna à plusieurs années d’emprisonnement. Libéré le 23 décembre 1823, Lemaire, dit Poulain de Beauregard, revint à Rennes avec plusieurs de ses complices, où ils commirent les crimes que nous connaissons.


L’ESCALIER DES CARMES


Par lettres patentes du 6 juillet 1448, François Ier duc de Bretagne, autorisa l’établissement des Carmes à Rennes, et le frère Olivier Jacques, du couvent de Nantes, fut nommé prieur de la nouvelle maison.

Jean, sire de Malestroit et de l’Argoët, vicomte de la Bellière et maréchal de Bretagne, donna aux religieux Carmes le ier Décembre 1450, son propre hôtel situé dans la rue Saint-Denis (actuellement rue des Dames), au coin de la rue du Griffon, et portant le nom de la Maison au Vicomte. Le local étant insuffisant, les Carmes ne s’y