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de celle qui se fait par le syllogisme conversif. Tel est ce qui regarde le syllogisme conversif de inesse.

Chapitre IX : De l’inv lion du moyen terme pour les syllogisme de IOUIOS les figures, tant affirmatifs que négatifs.

Cela Connu, pour pouvoir plus facilement tirer une conclusion et argumenter, il est bon de savoir que toute conclusion renferme les deux extrêmes comme il a été dit. Or tout syllogisme se compose de trois termes. Lors donc que l’on a une conclusion à tirer, pour compléter le syllogisme il faut un autre terme qu’on appelle moyen terme. Voyons comment on troupe ce moyen terme. Sur cela il faut remarquer qu’Aristote dans son livre I. Priorum se sert de trois dénominations de termes, à savoir l’antécédent, le conséquent et le neutre. On appelle antécédent le terme susceptible de subjectivité, comme homme est antécédent d’animal. On appelle conséquent le terme qui peut se dire d’une autre chose, et ainsi animal est conséquent d’homme Et comme les termes susceptibles de conversion peuvent échanger entre eux la subjectivité et la prédication comme le propre qui peut se dire de l’espèce et l’espèce du propre, il en est de même de la définition et du défini, il s’ensuit que l’un, par rapport à l’autre, est appelé antécédent et conséquent réciproquement Le terme neutre est celui qui n’est susceptible a l’égard d’un autre, ni de subjectivité ni de prédication comme homme et âne qui se trouvent réciproquement dans ce cas. Il faut savoir que les modes des syllogismes à conclusion directe, comme nous l’avons dit, sont au nombre de quatorze, à savoir, quatre dans la première figure,