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de cette manière: tout B est À, quelque C est B, donc quelque C est X. L’opposé de la conclusion est, nul C n’est A, qu’on en fasse la mi I et qu’on établisse le syllogisme dans le second mode de la se- ç figure de cette manière: tout B est A, nul C n’est A, donc nul C n’est B, ce qui est l’opposée de la mineure qui était, quelque C est B. Le quatrième se ramène au premier; voici en effet le quatrième mode, nul B n’est A, quelque C est B, donc quelque C n’est pas A. L’opposé de la conclusion est, tout C est A; qu’on en fasse la mineure, et qu’on construise le syllogisme dans le premier degré de la seconde figure de cette manière, nul B n’est A, tout C est A, donc nul C n’est B. On voit donc de quelle manière tous les syllogismes se ramènent à deux modes universels de la première figure.

Chapitre VIII : Des syllogismes à conclusion indirecte et de leur réduction.

Il nous reste maintenant à parler des syllogismes à conclusion in directe. Il y a conclusion indirecte quand le petit extrême se dit du grand dans la conclusion. Ces syllogismes sont au nombre de dix; cinq sont dans la première figure, deux dans la seconde et trois dans la troisième. Il faut savoir que tout syllogisme qui présente une conclusion par laquelle il peut être converti, peut également en avoir une autre en laquelle il Soit converti. Toutes les conclusions de ces syllogismes étant susceptibles d’être converties, l’exception des particulières négatives, il s’ensuit que tous ces syllogismes pourront avoir une conclusion indirecte. Il y en a trois de ce genre dans la première figure, à savoir, le premier, le second et le troisième mode; il y