Page:Opuscules de Saint Thomas d’Aquin, tome 5, 1858.djvu/291

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quelque C est B, donc quelque C n’est pas A. Mais parle syllogisme conversif on la ramène au premier ‘ de la première figure en prenant l’opposé de la conclusion et en faisant ainsi la majeure: tout C est A, tout B est C, donc tout B est A. Cette conclusion est contraire à la majeure du premier syllogisme. Le troisième mode se compose d’une majeure particulière affirmative et d’une mineure universelle affirmative d’où découle une conclusion particulière affirmative, de cette manière quelque B est A, tout B est C, donc quelque C est A. On ramène cela par conversion au troisième mode de la première figure en convertissant simplement la majeure et en transportant les propositions de la manière suivante: tout B est C, quelque A est B, donc quelque A est C; on le ramène ainsi au second mode de la première figure par le syllogisme conversif nul C r? est A, tout B est C, donc nul B n’est A; cette conclusion est la contradictoire de la majeure, qui était quelque B est A. Le quatrième mode vient d’une majeure universelle affirmative et d’une mineure particulière affirmative suivies de cette manière d’une conclusion particulière affirmative tout B est A, quelque B est C, donc quelque C est A. On ramène ainsi cette argumentation au troisième mode de la première figure par la conversion de la mineure: tout B est A, quelque C est B, donc quelque C est A. Par le syllogisme conversif oui la ramène au quatrième mode de la première figure de cette manière: nul C n’est A, quelque B est C, donc quelque B n’est pas A. Cette conclusion est la contradictoire de la majeure du premier syllogisme, qui était, tout B est A. Le cinquième mode provient d’une majeure particulière négative et d’une mineure universelle affirmative suivies de cette manière d’une conclusion particulière négative. Quel- que B n’est pas A, tout B est C, donc quelque C n’est pas A. Cette argumentation