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TRAITÉ V. Du PRÉDICAMENT AD ALIQUID.

Chapitre I : Ce qu’est ad aliquid, suivant l’intention logique.

Après avoir traité des prédicaments absolus, il faut parier des prédicaments relatifs, et d’abord de la relation. Il faut observer que, comme la relation a peu de chose de l’entité, Aristote ne s’en occupe pas, mais seulement des relatifs qui, à raison de leur concrétion, sont susceptibles d’être mieux connus de nous, car il les appelle relatifs à quelque chose et les définit ainsi: Ad aliquid talia dicuntur, quaeumque hoc ipsum quod sunt, aliorum clicuntur, vel quomodolibet aliter ad aliud. Pour comprendre cette définition il faut savoir qu’il y a certaines choses relatives suivant l’attribution, d’autres suivant l’être; d’autres sont relatives réellement, d’autres suivant la raison. On appelle relative suivant l’attribution les choses qui disent de l’objet principal qu’elles signifient ce qui concerne un autre prédicament, et secondairement la relation ou le rapport. Comme la science dit l’habitude de l’âme du principal sujet qu’elle désigne, et elle se trouve ainsi dans la première espèce de la qualité; secondairement, elle dit le rapport à ce qui est susceptible d’être appris, et les sens relative ment au sensible, c’est une certaine puissance dans la seconde espèce de la qualité, tels sont les relatifs suivant la signification. Les relatifs suivant l’être sont ceux qui à l’égard de l’objet principal qu’elles dé signent signifient le rapport à un autre. Les relatifs réels sont ceux qui doivent réellement être rapportés par tout acte circonscrit de