Page:Opuscules de Saint Thomas d’Aquin, tome 3, 1857.djvu/576

Cette page n’a pas encore été corrigée

autre monde de toute éternité, et de cette façon le nombre des âmes ne serait point infini, après que la mort aurait détruit les corps qu’elles habitaient; de plus, il n’est pas démontré que Dieu ne puisse pas faire qu’elles soient infinies en fait. Il y a encore d’autres objections que je m’abstiens de rapporter pour le moment, soit qu’elles aient leur solution ailleurs, soit parce qu’il y en a de tellement faibles, qu’elles semblent donner de la force aux arguments de l’opinion qu’elles tendent à combattre.