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plus haut comme resplendissant sur les boucliers des chefs gaulois, n’étaient autres que des émaux.



IV

EXTÉRIEUR DE L’OPPIDUM


Nous ne citerons que pour mémoire différentes lignes de retranchements échelonnés sur les flancs de la montagne.

En-dehors de l’oppidum, quelques plateaux placés sur les contreforts, devaient être occupés au moins en temps de guerre. Ils n’ont point été explorés.

On sait que dans le système gaulois chaque tribu faisait bande à part. Ainsi César rapporte, qu’autour de Gergovie, les Gaulois avaient couvert la montagne de camps particuliers : Galli usque ad murum oppidi collem compleverant.

Ce mode de campement n’a rien que de très naturel, si l’on songe que les oppidum étaient un lieu de refuge universel et que l’occupation des mamelons était nécessaire pour garantir les abords de la place.

Tels étaient à Bibracte : le mont Glandure au N., le Plat des Gaulx à l’E., le Ceris et le mont Audué au S. qui forment une longue et étroite chaussée