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attribuer au vergobret si nous avions l’assurance que ce magistrat suprême — pris dans toutes les parties de la cité indistinctement — avait à Bibracte une résidence fixe. Dans cette hypothèse, il faudrait admettre que les Gaulois possédaient des bâtiments publics.

Une belle source, située dans l’arrière-cour, et qui, depuis s’est fait jour par dessous le massif de glaise sur lequel repose l’habitation, va former la fontaine du Loup-Bourrou, qui sort à 150 mètres plus loin, et conserve encore aujourd’hui une partie de sa voûte gauloise construite en tuileaux et en terre glaise.

Le bâtiment dont on vient de parler — établi dans une anfractuosité qui le mettait à l’abri des coups de vent et de la foudre — était adossé du côté du levant aux pentes que coupe la grande voie du Rebout et située le long d’une chaussée empierrée, non encore explorée.

Au nord et à l’ouest s’étendent de vastes espaces couverts de ruines, principalement dans le bois dit des Queudres, et à la pointe du Theureau de la Roche.

Entre ce mamelon et le rempart se dresse le rocher de la Pierre-Salvée. L’analogie de ce rocher avec la Pierre de la Wivre permet d’y voir une tribune de justice.

Au sud de ce quartier jusqu’à la fontaine Saint-Pierre et même au-delà, les mouvements de terrain indiquent d’autres ruines où quelques sondages ont été pratiqués : on y a découvert entre autres une