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qui n’était pas tout à fait la même chose.

Les louables tentatives des partisans de la paix, dont je m’honore de partager les conceptions généreuses, n’ont pu, malheureusement, prévenir l’horrible conflagration qui vint semer le deuil et l’épouvante parmi deux grandes nations, jusqu’alors regardées comme les sentinelles avancées de la civilisation en Extrême-Orient : la Russie et le Japon, au lieu de s’en remettre aux décisions légales de l’arbitrage, préférèrent recourir au sort incertain des armes, au risque de propager l’incendie et de provoquer un cataclysme général. On s’attendait, à chaque minute, à voir la Chine se lever sous l’effort des Nippons, de même qu’en vertu d’un