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« Un lieur de chardons est mort à Falaize », nous apprend-il ailleurs, d’après une information de la dernière gazette. Puis il reprend avec philosophie : « Un chieur de lardons est fort à malaize », établissant ainsi un frappant contraste entre les souffrances de la vie et l’anéantissement de la mort.

Plus loin, il retrace, avec mélancolie, les amères déceptions de l’amour et s’exprime ainsi : « Quand je prise les brunes, la noire me fuyt » ; mais il reconnaît bien vite que là ne se bornent point les misères humaines, car il ajoute : « et quand je brise les prunes, la foire me nuit. »

Enfin, Tabourot, catholique fervent, ne ménageait point ses louanges aux jeunes hommes attachés