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m’obligent, cependant, à signaler quelques-unes de ces coquilles.

Dans une Histoire de la guerre franco-allemande, publiée sous les auspices du ministère de l’Instruction publique, on lit avec stupéfaction que des écumeurs de champs de bataille, sortis on ne sait d’où, avaient trouvé sur les lieux du sanglant désastre de Sedan un nombre considérable d’étrons sous les caissiers. On n’avait, jusque-là, jamais entendu dire que cette terrible rencontre se fût produite entre comptables : tout au plus, les héros de cette funeste journée l’étaient-ils, envers Dieu, de l’existence qu’ils sacrifiaient à la patrie. En l’espèce, il ne s’agissait, du reste, que d’un stock formidable d’étriers tombés sous les caissons, à l’instant où la