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II
Ne vaut-il pas mieux te dire mes secrètes
pensées dans une taverne
Que me prosterner sans Toi devant le
Mihrab ?
Ô Toi le Premier et le Dernier de tous les
êtres,
Donne-moi l’Enfer ou le Ciel, mais fais de
moi ce que tu veux.
III
Ô toi qui te crois sage, ne blâme pas ceux qui
s’enivrent ;
Laisse de côté l’orgueil et l’imposture.
Pour goûter le calme triomphant et la paix,
Incline-toi vers ceux qu’on humilie, vers les
plus vils.